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Queen Kane's castle
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10 juin 2010

Petites choses

Mes articles se font de plus en plus longs et j'écris plus souvent que d'habitude, je ne sais à quoi attribuer ça *o* ah si, probablement à mes lecteurs !!!

Il y a des mots qui ne résonnent pas à mes oreilles comme à celles des autres, des petits signes qui, un peu à l'image d'une flèche que je décocherais, n'atteignent pas toujours leur but ou du moins pas tout à fait.
Le plus "classique" par exemple serait le "je t'aime", d'ailleurs le sortir d'un contexte pour l'étudier comme ça c'est un peu cruel, ça ne veut pas dire grand chose. Le fait est que je n'ai aucun mal à le dire (sauf sûrement pour mon père évidemment avec qui c'est un peu compliqué, vous aurez peut-être remarqué que j'évite soigneusement le sujet depuis le début de ce blog...peut-être qu'un jour je trouverai les mots) mais qu'il conserve son importance capitale, j'en n'en fais pas usage sauvage et quotidien sauf exception. Mais le "je t'aime" est moins important chez moi au niveau des significations claires que le "mon" ou "ma" devant un prénom ou un surnom. Je m'explique : il m'arrive de lire dans un mail ou un sms "ma Kane", quand c'est Kia je trouve ça chouette et j'en tire une fierté toute particulière. Mais il y a aussi des gens pour qui je compte moins, qui utilisent "mon" ou "ma" devant n'importe quel prénom d'une personne proche d'eux même quand la relation reste relativement superficielle...là soit je me dis "je ne lui appartiens pas, il ne devrait pas y avoir de "ma" devant Kane pour cette personne", ce qui, je vous l'accorde, n'est pas très aimable mais reste juste par rapport à celles et ceux qui peuvent utiliser ce terme. Ou alors je me dis que cette personne n'a pas la même notion du "mon"/"ma" devant un prénom, l'utilise sans penser à mal et n'est seulement pas sur la même longueur d'ondes que moi. Que faut-il faire ? Dire à la personne que cette façon qui se veut "mignonne" ne correspond pas ? Que je ne lui appartiens pas et qu'il est préférable de ne pas employer de possessif ? Ca paraîtrait absurde, pointilleux et finirait par installer un froid. Si on me disait "ne mets pas de possessif devant mon prénom" bien que je les utilise avec d'infinies précautions et qu'ils ne sont jamais là au hasard (je calcule tout...et pourtant souvent c'est spontané...c'est possible ça ?) je serais probablement véxée voire bléssée. C'est pour ça qu'au final je ne dis rien. J'imagine déjà Nani, Karo ou Liline en train de se demander si elles font partie de ces personnes XD no stress ! Je suis bien heureuse d'être un peu à vous ! D'ailleurs je ne serai pas malheureuse d'appartenir à tous ceux qui m'appellent "leur Kane", je pense simplement que ça n'est pas très crédible quand le lien entre nous n'est pas un lien solide.

Cet article pourrait être mis à jour tel un dictionnaire je crois ! Il y a une autre particularité dans mon langage, les mots "ami" ou "amitié" mais ceux-çi j'ai déjà du les expliquer suffisament pour que même ceux qui ne me connaissent pas beaucoup comprennent bien que ce n'est pas une chose à prendre à la légère. J'ai arrêté ma correspondance (très brève !) avec l'Amélie Nothomb (l'unique, la seule, la grandiose ^^) que j'admire tant en partie parce qu'elle m'assurait que je méritais son amitié... pour une femme de lettres, philologue qui plus est, je me suis dit que considérer ce mot comme un autre, une banalité que l'on peut adresser à l'une de ses fans dans une première lettre après tout juste deux rencontres dans une librairie où nous étions fort nombreux, était une faute grave. Pas impardonnable, si je la voyais là devant moi je ne penserais pas une seconde à lui reprocher quoi que ce soit, juste perturbant. Il y a un monde entre le mot "amis" et le mot "copains", certaines personnes en ont conscience, d'autres pas. J'en ai conscience parce que l'amitié a longtemps été mon unique raison de vivre et que je considère encore aujourd'hui que le titre d'ami est plus honorifique que n'importe quel titre de noblesse. Je préfèrerais mille fois recevoir une médaille de l'amitié que la légion d'honneur ou tout autre prix que les êtres humains ordinaires acceptent, des étoiles (ou des flashs XD) dans les yeux. N'est pas ami de Kane qui veut (enfin pas tout à fait), je n'accepte que les gens d'esprit noble, entendons-nous : pas de raciste/homophobe (je les mets dans le même sac, impossible d'être amie avec "ça") ou de personne enfermée dans un monde imperméable aux autres, pas de sales ploucs, mes amis sont des gens vraiment bien ou ne le sont pas (même si pas mal d'entre eux ne s'apprécient pas assez à mon goût). De préférence, des gens passionés ou ayant plusieurs centres d'intêret, le courage de leurs idées ou tout du moins des idées...plus généralement des gens avec qui je sais que je peux parler de tout et de rien pendant des heures ou partager des moments que je ne voudrais partager avec personne d'autre.

Dans une suite qui me paraît logique je vais parler du sourire. Je ne me force pas à sourire, physiquement c'est au dessus de mes forces. Sourire n'est pas pour moi un simple geste qui change l'attitude du visage. De la même manière que je n'arrive pas à retenir mes larmes, je n'arrive pas à retenir mes sourires. On pourrait penser que ce n'est pas bien grave de ne pas pouvoir retenir un sourire mais j'ai tendance à trouver ça gênant quand même, c'est une mise à nue involontaire, surtout si le sourire en question m'arrive jusqu'aux oreilles. Et puis j'aime bien passer pour une personne qui se contrôle et qui garde un peu de distance par rapport aux évennements qui la touchent Ce n'est pas drôle d'être trop prévisible, il faut savoir entretenir le mystère si l'on ne veut pas lasser. D'un autre côté c'est ma sincérité qui transparaît, j'aimerais que les gens qui ne me connaissent pas bien prennent conscience qu'un de mes sourires ne peut être que sympathique, jamais moqueur (ceci dit il faut être plutôt gonflé pour sourire clairement face à une personne dont on se moque...) ou quoi qu'il arrive, jamais méchant. Ahah on va me dire qu'il y a eu des exceptions auxquelles ont a pu assister dans l'aquarium entre autres, quand je me moquais de personnes comme "le nain" ou "mite", des gens pour qui je n'avais pas beaucoup de respect parce que je trouvais qu'ils ne le méritaient pas. Je ne saurais comment l'interprêter mais ces signes sont toujours évidents, ils savaient bien que je me moquais d'eux, je n'ai pas essayé de le cacher et je le leur disais même très souvent. S'il y a bien une chose que je ne supporte pas ce sont les gens qui sourient et qui, une fois que vous avez le dos tourné, médisent sur vous ou pensent que vous êtes le dernier des idiots. Tout le monde peut faire preuve d'hypocrisie mais ce genre de comportements me paraît incompréhensible.

Je voudrais aussi parler des "surnoms" ou "pseudonymes". J'apprécie grandement quand on se souvient qu'il faut m'appeler "Kane", pour moi celles et ceux qui ne le font pas (excépté ma famille peut-être) ne m'aiment pas vraiment et me connaissent très peu. C'est une sorte de preuve que vous me faites qu'il y a au moins une chose à mon sujet dont vous vous souviendrez, une chose qui fait partie de moi et que j'ai choisie même si c'était un peu par hasard il y a longtemps. Autant que je m'en souvienne le seul surnom que l'on m'ai donné c'est "la saleté", c'était un peu indirect puisque ça venait de Liline après que je l'ai surnommée "le vaurien" mais j'y tiens quand même énormément. Mes parents m'ont donné un prénom en faisant en sorte qu'on ne puisse pas le raccourcir ou en faire un surnom, mais moi à l'inverse je trouve que donner un surnom à une personne c'est se rapprocher d'elle et lui prouver qu'elle n'est pas n'importe qui parmis nos connaissances. Je sais que tout le monde ne voit pas les choses de cette façon, j'ai arrêté d'appeler Mathilde "Malite" et je n'appelle plus non plus Camille "Camichou" parce que je crois qu'elles n'aimaient pas tellement ça, en tout cas à une periode elles nous avaient demandé de ne plus les surnommer ainsi. Mais par contre quand j'appelle Céline "Celin" ou "Liline" c'est avec un immense plaisir, "Celin" c'est plutôt quand on est en plein délire et "Liline" ça sonne plus comme une petite princesse toute mignonne, j'apprécie autant les deux même si ce n'est pas moi qui les ai trouvé. Je peux aussi bien appeler Nina par son prénom que l'appeler "Nani", j'y vois une grande différence même si ça désigne la même personne, ce n'est pas très original comme surnom mais comme ça lui correspond à elle seule c'est différent, les sentiments qui sont attachés à ces prénoms ne résonnent pas lorsqu'il s'agit d'autres personnes que je rencontre qui portent le même prénom. Je ne me suis jamais dit "ah oui je connais une Nina" au même titre que je ne me suis jamais dit "je connais une Mathilde" ou une "Céline", pour moi il ne peut pas y en avoir deux parce que ce ne seraient pas "une" mais "la" qui conviendrait sans doute mieux. La "Nani" que je connais elle est unique et ce surnom ne lui va qu'à elle. Il y a eu des cafouillages au début quand "Sano" n'était connue que comme "Justine" et "Ripper" comme "Julien", je les appelais tous les deux "Juju" et du coup on s'y perdait tous un peu XD d'ailleurs aujourd'hui je n'appelle pas Julien par un surnom ou un pseudo, même Ripper a du mal à passer je ne sais pas pourquoi. Il pourrait s'en vanter en disant que Julien est à la fois son prénom et son surnom...mouais ! Je n'appelle pas Gaelle "Galou" parce que je ne la connais pas bien (je l'ai croisée au bras de son copain aujourd'hui, ils sont mignons tous les deux ! Mais elle ne m'a probablement pas vue/reconnue malgré mon regard insistant).
Il y avait deux Elise au lycée, mais là encore je viens de m'en souvenir parce que je fouille dans les surnoms, je l'aurais oublié tellement elles sont différentes, Kaigan et Lizou ! Rares sont ceux qui n'ont pas de surnom en réalité, c'est aussi leur forme d'originalité finalement ! Et quand il s'agit de passionés de l'Asie, je n'ai en général aucun mal à mettre "-chan" ou "-kun" derrière le prénom si la personne m'est chère. Rien de tout cela n'est laissé au hasard, ce sont des petites choses mais elles sont très importantes à mes yeux !

Par rapport au commentaire de Liline la dernière fois...je ne sais pas si je suis quelqu'un de "bien". En fait non je ne pense pas être quelqu'un de bien à cause du mal que j'ai fait. Je ne cherche pas à me plaindre ou à me trouver des excuses, je cherche des explications par rapport à moi-même. La dernière fois que j'étais au fond du gouffre je n'étais pas suicidaire mais je l'étais la fois d'avant et j'avais déjà refusé l'aide exterieure, je me croyais déjà seule au monde. Bon, faudrait pas se leurrer là dessus on est tous seuls au monde, quand on a besoin que quelqu'un nous prenne dans ses bras, 90% du temps il n'y a personne et on passe également sa vie à avoir un sentiment de manque vis à vis de l'absence de quelqu'un qu'on aime. Ce serait triste de ne voir la vie que de cette façon, elle ne vaudrait pas grand chose. Mais les 10% du temps comptent bien plus, les souvenirs heureux sont là (et la souveraine musique aussi bien sûr !) pour nous rappeler qu'il y aura encore des moments pour lesquels il vaut la peine de se battre ! L'espoir n'a pas de mode d'emploi, il n'est pas non plus divisible mais j'en ai à revendre. La question que je me pose c'est : pour combien de temps ? Combien de temps me reste-t-il avant de me faire avoir par cette autre moi qui passe son temps à broyer du noir, pleurer sur son sort et refuser de voir la lumière au bout du tunnel ? Je ne veux pas qu'elle revienne mais je n'ai pas confiance en elle, j'ai tellement peur de demain et du mal que je pourrais encore faire. Je sais qu'on ne vit pas deux fois la même chose et pourtant je sais ce qu'on ressent quand on a la tête sous l'eau. Entre deux periodes noires on se dit toujours qu'on voudrait ne jamais revivre ça, qu'on a grandit, que notre responsabilité prendra les devants au prochain coup dur et finalement on se laisse tomber lentement et ça recommence. J'éspère que je pourrais faire face mais je n'ai aucun moyen de reconnaître les signes, de les combattre quand ils se présenteront si ça arrive. Il n'existe pas d'alarme pour prévenir quand le monstre en moi va se réveiller, impossible de savoir s'il est mort ou s'il est endormi. Avant de sombrer, je me souviens qu'il y a eu un vide en moi, qui aspirait tous les sentiments que j'ai pu avoir pour les gens autour de moi. Je suis devenue insensible aux conseils que me donnait ma soeur qui me disait que ne plus voir personne n'était pas une solution pour aller mieux, insensible aux remarques de Julien qui avait résisté à ces mêmes attaques qui font de nous des lâches, incapables de rechercher le bonheur, insensible aux mains tendues, froide comme la glace. Je me réveillais souvent en sueur la nuit après avoir fait de nombreux cauchemars, je sortais en pleine nuit pour me changer les idées. Quand je rentrais, je me regardais dans le miroir et me disais avec frayeur qui si tout continuait ainsi, j'allais finir par atteindre ce que je redoutais le plus au monde : lui ressembler.

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